L’Esprit de l’Automne Entre lumière et ombre… un nouvel ordre intérieur

L’Esprit de l’Automne Entre lumière et ombre… un nouvel ordre intérieur

Après les joies festives et solaires de l’été (mai, juin, juillet), que j’espère vous avez bien savouré, dès le mois d’août qui est l’été sans plus être vraiment l’été, même s’il peut faire encore un peu chaud, l’énergie de l’automne se fait sentir avec un changement perceptible qui nous invite doucement à modifier et adapter notre attitude à l’esprit de la saison nouvelle qui pointe. 
Ces changements peuvent, par exemple, se manifester par l’arrivée des averses tant entendues après une dure et longue canicule doublée d’une inquiétante sécheresse ou bien par des envies et des besoins de saveurs autres ainsi qu’une humeur différente ou encore une façon de penser qui nous invite à ralentir quelque peu déjà pour faire un point avec soi.
La baisse des températures permet aussi de mieux dormir et de mieux se reposer pour préparer convenablement ce qui suit et aborder l’automne avec un esprit clarifié pour se mettre en ordre avant l’hiver.
C’est un temps de bilan propice au discernement, au détachement, à l’abondance. 

Dans un monde qui connaît un grand désordre à l’extérieur sur tous les plans, – vous faire un dessin à ce sujet serait inutile, qui vit actuellement dans le chaos (cf. info-lettre précédente sur l’été); il me paraît important et salutaire d’instaurer un nouvel ordre intérieur, personnel et relationnel. 

En effet, les deux années que nous venons de traverser depuis le commencement de l’épidémie de Covid 19 nous ont profondément et durablement modifiés, qu’on le veuille ou non, tant sur le plan individuel que collectif.

Le Président de la République Française à confié, par exemple, durant le dernier confinement en 2021 devoir « se réinventer« . Bien inspiré a t-il été car effectivement il va devoir le faire, bon gré mal gré, sous la contrainte, – qui est fondatrice selon moi, pour évoluer, car désormais il a une opposition au Parlement ne bénéficiant plus d’une majorité absolue pour agir sous des latitudes sans réelles limites. Sa majorité est devenue relative ; il doit donc relativiser.

Comme bon nombre d’entre nous qui avons du « relativiser » aussi sur un certain nombre de choses depuis ces deux dernières années notamment, et nous réinventer également, car l’indication d’un changement à l’extérieur d’un monde qui change signifie que cela est aussi valable pour notre monde, pour mon monde.

Je repense ici à l’appel de Don Miguel Ruiz lors de sa venue en France et en Suisse pour la première fois il y a une dizaine d’années lorsqu’il a demandé à l’auditoire s’ils étaient nombreux à vouloir changer le monde… Beaucoup ont répondu oui, enthousiastes et d’une seule voix ! Or, quand il a demandé ensuite combien voulaient également l’aider à changer leur monde… ils n’étaient plus aussi nombreux ! Car il n’est pas si facile de changer son monde… Cela peut prendre du temps, nous ne disposons pas forcément des ressources ou de l’énergie nécessaires pour le faire ou bien les astres ne sont pas alignés pour cela. Nous constatons qu’il est alors préférable d’accepter notre condition du moment et de faire de notre mieux pour agir en conséquence. Il y a un temps pour tout comme le dit la sagesse populaire.

Celui de l’automne impose, que cela nous plaise ou non, de regarder la vérité en face. Qu’avez-vous besoin de mettre en ordre dans votre vie ou de finir de mettre en ordre ?

  • Comment rester centré et aligné par temps de catastrophe ?
  • Est-il possible de vivre au centre de son être quand règne un grand désordre planétaire sur tous les plans ?
  • Quelle(s) action(s) concrète(s) allez vous mettre en oeuvre pour vous réinventer ?
  • De quoi avez-vous besoin pour vivre mieux ?

Autant de questions qui seront posées lors des prochains stages et ateliers du mois de septembre et auxquelles des réponses claires, précises et concrètes seront données. Ainsi vous repartirez des ces sessions avec des clés de compréhension, de transformation et de maîtrise.

L’automne est ce temps adéquat pour commencer à faire le plein de bonnes nourritures pour l’hiver, à faire des réserves et des provisions comme la médecine de l’écureuil nous y invite – y compris celles de stocker de bonnes graisses pour l’hiver contenues dans le sucre des fruits d’automne (figues, raisins, prunes et poires, pommes, noix et jujubes, grenades etc…), et donc à commencer à stocker de l’abondance pour la saison froide moins productive, quand vient la nuit et le nouveau foyer, à l’intérieur.

L’automne est ce temps adéquat qui sert de transition entre lumière et ombre, pour faire une pause et un bilan, afin de se mettre en ordre, les idées claires et du discernement en tête, avant l’entrée dans l’hiver. 

Dans la tradition judeo-chrétienne, l’automne est consacré à l’Archange Michaël. Protecteur de la semence divine, ce grand archange aux allures guerrières, connu pour le tranchant de son épée, n’a pas d’état d’âme à trancher dans le vif si nécessaire.

  • Comment est la lame de votre épée ? 
  • Comment est votre tranchant ?

Pas étonnant qu’il soit l’Archange de l’automne qui est un bon temps pour trancher, séparer, trier le bon grain de l’ivraie.
C’est le rôle et la fonction du père de trancher le cordon à la naissance pour séparer l’enfant de de la mère.

  • Combien d’entre vous ?
  • Combien de pères ont-ils tranché le cordon ombilical de leur enfant ?
  • Vous est-il facile ou difficile de trancher ?
  • Quelque soit la réponse, qu’est-ce que cela vous fait-il de trancher ?

Mettre de la conscience sur l’esprit de l’automne peut être aussi une ressource pour apprendre à trancher.

L’automne est enfin ce temps adéquat pour lâcher-prise avec ce qui n’a plus de raison d’être en laissant partir le superflu et discerner le prioritaire sur l’accessoire. Le processus toltèque d’attachement-détachement (que nous aborderons durant la formation) sera au centre des ateliers et stages d’automne pour intégrer un enseignement majeur transmis par Don Miguel Ruiz :

Embrasser l’ange de la mort…

Derrière ce titre étrange et inquiétant voire angoissant pour certains, il y a un très bel enseignement toltèque sur la mort en tant que messagère. Je voudrais rappeler ici que Don Miguel a vécu à deux reprises l’expérience de la mort et que cette expérience est au coeur de l’école des mystères dont il est porteur, du chamanisme toltèque rendu compréhensible et accessible par tous sous une forme simplifiée et intelligemment vulgarisée, et que les enseignements du tonal et du nagual sont là pour nous apprendre à mourir… pour apprendre à vivre.

Philosopher, c’est apprendre à mourir disait Montaigne, philosophe étudié en classe dès le secondaire… Vous voyez, ce n’est pas si sorcier !

Et vous, que feriez-vous de votre vie s’il vous restait un mois à vivre ?

Faites votre choix et à vous de jouer !

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